Art et urbanisme : l’interactivité urbaine

Vous vous souvenez surement de l’escalier piano qui s’était installé le temps d’une journée à Stockholm ; sans indications ni obligations, cette réalisation éphémère avait amené 66% de personnes en plus de d’habitude à choisir d’utiliser l’escalier au lieu de d’escalator.

En ce début d’année, c’est à Montréal sur la place des festivals qu’une autre installation éphémère permet aux passants de jouer avec leur environnement.

400 sources lumineuses, disposées en grille et toutes dotées de capteurs de mouvements, changent pendant quelques secondes de couleur dès que quelqu’un passe à proximité de l’une d’entre elle. Érick Villeneuve, l’un des artistes à l’origine du projet, explique même qu’un « travail de groupe peut mener à la conception d’un message ou d’un dessin ». Cette installation, en place jusqu’au 6 janvier dernier, pourrait cependant être reconduite ailleurs dans le monde, peut être Bruxelles ou l’Asie, les pourparlers sont en cours.

Ce type de projets, éphémères et ludiques pourraient bien préfigurer une nouvelle fonction de la ville, qui ne serait plus ludique que dans le cadre des infrastructures qu’elle renferme, mais bien dans sa nature même. Sinon, cela reste quand même très sympathique 🙂

Crédit photo : worldarchitecturesnews