Des villes où il fait bon de vivre !
Le Crédit Foncier et l’Université Paris-Dauphine publient une étude sur l’attractivité des territoires qui mesure scientifiquement l’attractivité résidentielle des 100 plus grandes agglomérations françaises, à partir de leur solde migratoire, associé à une série de 200 caractéristiques urbaines (localisation, flux démographiques, densité de commerces etc.).
Pour mesurer scientifiquement l’attractivité résidentielle des villes françaises, les sociologues de l’université Paris-Dauphine Hervé Alexandre, François Cusin et Claire Juillard ont puisé dans les statistiques des recensements de l’Insee de 1999 et de 2006 retraçant les flux réels de population (naturels et migratoires), dans une centaine d’agglomérations françaises.
En effet, l’attractivité d’une ville découle mathématiquement du nombre d’arrivants et de sortants.
Logique : si une ville plaît, attire de nouveaux citoyens, c’est bien qu’elle est attractive !
Nantes et Rennes, qui sont souvent situées en tête de classement, ne sont ici pas si bien placées alors que la ruée vers Ajaccio est remarquable : cette ville de moins de 70.000 habitants affiche un solde migratoire de près de 20 % avec plus de 10.000 nouveaux arrivants entre 1999 et 2006…
Viennent ensuite avec plus de 5 % de croissance, Bastia, Arcachon, Sète et Fréjus, qui confirment clairement l’idée que la taille n’est pas forcément un plus.
En tête de ces mauvais élèves, Charleville-Mézières, qui voit partir 8,8 % de sa population, suivie par Dunkerque, Maubeuge, Le Havre, Montbéliard et Cherbourg. Paris, dont le solde relatif négatif n’est que de 1,5 %, a tout de même perdu dans l’absolu 145.000 habitants sur la période et se retrouve en 52e position du classement général.
Ces résultats dessinent la carte d’une France des petites villes ensoleillées. Première du classement, Ajaccio est l’une des plus méridionales des villes françaises (suivie par Bastia) alors que Dunkerque, dans les dernières, occupe l’extrême nord du territoire.
En ce sens, « l’attractivité résidentielle emprunte les mêmes chemins que l’attractivité touristique » On notera que malgré des politiques urbaines dynamiques et innovantes, Lyon ne figure qu’au 43e rang, Lille est 82e…
Et pour vous ? Quelles sont les agglomérations les plus attractives ?
Source : Le Moniteur, Batiactu, Les Echos
4 Commentaires
j’ai peur que cette étude soit publiée à des fins politiques, la plupart des villes avec déficits sont des villes de gauches, et des villes avec excédents sont de droite. Je pense à Lille et Lyon qui ont des perspectives économiques meilleures que d’autres villes comme marseille ou nice. Lille et Lyon continuent à gagner en population Le Financial Times a d’ailleurs placé Lille parmis 10 villes européennes comme étant villes européennes d’avenir avec une future forte croissance économique et donc démographique…
Il est dommage de voir le mal partout… Certes, Lille et Lyon possèdent des perspectives économiques indéniables, mais l’attractivité des villes du sud et de l’ouest est une réalité > voir cet article et bien d’autres sur le sujet : http://tinyurl.com/2e88tkm Avec le vieillissement de la population c’est la qualité de vie (et notamment le climat) qui risque de primer sur le facteur économique lors du choix de résidence donc Sud > Nord… Donc non pour moi cette étude semble assez valable d’autant qu’on retrouve certaines grosses municipalité de gauche dans les villes avec excédents : Montpellier, Pau, Toulouse, Bastia, Ajaccio, Périgueux etc…
Etude bidon, Rennes et Nantes accueillent plus de 10 000 nouveaux habitants chaque année sur leurs aires urbaines et ce depuis des années. Curieux de connaitre la bse de calcul !? La ville seule ? l’agglo ? L’aire ? En tout cas, C’est à Nantes et Rennes que se joue l’avenir, et non dans des villes dangereuse, en déclin et dirigées par le F Haine.
Habitant dans la région stéphanoise je suis surpris par notre ville voisine (Lyon)… c’est quand même une très belle ville avec de nombreux atouts proche des Alpes et la Méditerranée à 2h30 en voiture et moins de 2 h en train.
A Saint Etienne beaucoup de gens ont quittés la ville (vers les années 2000) pour habiter aux alentours qui c’est réellement densifié, avec à l’époque des prix attractifs (ce n est plus le cas ça a bien flambée) car autour de St Etienne il y’a de nombreux atouts tout comme Lyon mais en plus la campagne autour de St Etienne est beaucoup plus belle et diversifié que Lyon avec énormément de reliefs idéal pour les randonneurs, cyclistes…( station de ski de Chalmazel, Monts lyonnais, Pilat, Georges de la Loire, Mont du Forez, Monts du Ronnais….)