Le tracé des deux branches « secondaires » de la LGV (baptisé Grand Projet du Sud-Ouest) reliant d’ici à 2020 Bordeaux à l’Espagne ainsi qu’à Toulouse a été arrêté ce mardi et les modalités de financement (16 milliards d’euros pour le projet) sont aujourd’hui presque définies, précisait Jean Louis Borloo, ministre de l’Ecologie en déplacement à Bordeaux.
« On a arrêté le tracé, le fuseau (d’un kilomètre de large qui doit accueillir le tracé de la ligne) sur Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse, c’était une attente forte, on avance enfin », a-t-il déclaré lors d’un point presse aux côtés des présidents PS des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, Alain Rousset et Martin Malvy, avec qui il avait eu un peu plus tôt une réunion de travail.
L’enjeu est ici de taille, puisqu’il ne concerne pas que uniquement que le territoire français mais bien l’ensemble territorial ouest-européen. A termes, cette ligne devrait faciliter et structurer les échanges entre d’une part, le cœur économique et politique de l’Europe et d’autre part l’Espagne et l’Italie.
Bien que validé, le tracé reste toujours soumis à débat notamment dans le Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne ainsi que la Gironde méridionale.
Avec AFP