Masdar City, éco-cité exemplaire en matière d’urbanisme du futur a commencé à sortir du sable aux environs d’Abou Dhabi, accueillant ainsi ses premiers résidents.
Pour l’instant, seuls l’Institut de science et de technologie, (6 bâtiments) a été achevé et une centaine d’étudiants s’y sont installés. Un campus unique au monde aux allures de « station spatiale » pour ces futurs ingénieurs émiratis :
La bibliothèque possède un toit en dôme recouvert de panneaux solaires et la façade est formée de fenêtres. « Toutes ces fenêtres sont traitées de manière à empêcher la lumière du soleil d’entrer à l’intérieur », ce qui refroidit le bâtiment, souligne Hamza Kazim, vice-président de l’Institut.
Les dortoirs sont également équipés de panneaux solaires et les balcons ombragés par des devantures ouvragées, l’isolation des murs est assurée par de larges coussins en caoutchouc qui renvoient les rayons de soleil et en atténuent l’effet.
L’œuvre du cabinet britannique de design et d’architecture Foster and Partners, revoit cependant ses ambitions à la baisse, puisque l’objectif d’autosuffisance énergétique a semble-t-il été abandonné. La ville ne consommera que des énergies renouvelables, mais elle achètera une partie de l’électricité produite sur d’autres sites…
La ville en construction à 17 km de la capitale des Emirats arabes unis, va engloutir 22 milliards de dollars et couvrir 6 km² pour accueillir entre 40 000 et 50 000 habitants d’ici 2020. 1 500 entreprises dont le siège de l’agence internationale des énergies renouvelables (Irena) devraient s’y installer.
Source : AFP /Enerzine / Actu-Environnement