Installé durant les travaux de construction du métro il y a trente ans, le tramway aérien de New-York devait rester un moyen de transport temporaire. Adopté par les habitants, il avait finalement été conservé et s’était intégré au paysage.
Il aura fallu neuf mois de travaux pour finaliser la mise aux normes de l’équipement d’une longueur de 960 mètres, reliant Roosevelt Island et Manhattan en 3 minutes. Un challenge exceptionnel relevé par la société grenobloise POMA qui a su prendre en compte les multiples contraintes de temps, mais également le cadre réglementaire très exigeant, ainsi que l’environnement et les infrastructures existantes. (Le tramway aérien surplombe de nombreuses voies de circulation empruntées chaque jour par des milliers de New-Yorkais.)
Plus stables, plus sécurisées, et plus adaptées à leur cadre urbain, les nouvelles cabines sont installées sur des voies larges, écartées de 4 mètres. Elles peuvent accueillir 110 passagers par voyage, et résistent ainsi parfaitement au vent tout en bénéficiant d’une vitesse de déplacement élevée. ( 8 mètres/seconde) Toutes les heures, ce sont 1500 personnes qui peuvent effectuer le trajet dans chaque sens.
La première cabine a été posée le 5 octobre. Sa jumelle devrait prendre place à son tour ces prochains jours au-dessus du pont de Queensboro et de l’East River, en vue d’une ouverture au public courant novembre. Au programme maintenant, restent les phases de test qui conduiront à la certification finale de l’équipement par le Department Of Labour. L’autorisation d’ouverture de la liaison au public devrait intervenir début novembre. Roosevelt Island Operating Corporation, priopriétaire du tramway aérien, pourrait procéder à une inauguration dans les prochaines semaines.
Avec l’installation de ce tramway aérien ultra-moderne, (17,5 millions d’euros) POMA met à disposition des New Yorkais la technologie la plus avancée en matière de transports urbains par câble. Une réalisation vitrine pour les partisans de ce mode de déplacement doux, jusqu’ici peu envisagé en France, dans les projets de transports en milieu urbain…
Source : Caradisiac, Actumontagne
L’une des stars du dernier SAM
Après neuf mois de travaux de haut vol et compliqués au regard de l’environnement, Poma aborde la phase finale de ce projet de plus de 17,5 millions d’euros. L’opérateur vient d’accrocher la première cabine et celle-ci a entamé ses premiers essais dans le ciel de New-York. Sa sœur jumelle devrait prendre place ces prochains jours au-dessus du pont de Queensboro et de l’East River. Après le feu vert des autorités attendu d’ici à la fin du mois d’octobre, l’exploitation commerciale de la ligne devrait démarrer début novembre. Cet équipement très novateur, capable de résister à de forts vents grâce à un large écartement des câbles porteurs, va permettre aux New-Yorkais de rejoindre l’une ou l’autre des deux rives, en seulement trois minutes. Et cela dans un grand confort pour les passagers à bord.
Ce nouveau fleuron du transport par câble apporte sans conteste de l’eau au moulin des partisans de ce mode de déplacement doux, jusqu’ici peu envisagé en France, dans les projets de transports en milieu urbain. Trop associé aux sports d’hiver, expliquent les experts. La nécessité de trouver des solutions alternatives propres et économiques à la voiture est en train de faire changer les mentalités des décideurs hexagonaux auprès de qui la cote du transport par câble en ville remonte.
Sophie Chanaron