Après Londres, New-York ! « Big Apple » est l’une des grandes métropoles mondiales qui ne possède pas encore son propre système de vélo en libre service.
Fin novembre, l’administration Bloomberg a officiellement lancé un appel d’offres pour la mise en place d’un système assez proche du Vélib parisien. Avec 600 stations automatisées en service 24 heures sur 24, et plus de dix mille vélos, ce système de «Bike sharing» s’annonce comme le plus important des États-Unis. En raison de la proximité des profils urbains de Paris et New-York, (densité de population, modèle et organisation des transports en commun et gestion de l’urbanisme) le modèle Vélib apparait comme étant le plus intéressant pour les porteurs du projet New-Yorkais.
Notons que les exigences de l’appel d’offres vont bien au-delà des considérations habituelles pour ce type de système : la ville exige en effet des stations alimentées à l’énergie solaire, des vélos munis de trois vitesses au minimum et équipés de GPS pour limiter les vols, des sonnettes et des phares qui s’allument automatiquement. L’entreprise qui remportera l’appel d’offres devra gérer le système pendant 5 ans et partager les revenus avec la ville. En attendant le printemps 2012, date à laquelle ce système devrait voir le jour, l’adaptation de la voirie new-yorkaise à l’usage du vélo devrait se poursuivre, à l’initiative de Janette Sadik-Khan, la commissaire aux transports de la ville. (Plus de 400 km de pistes cyclables ont déjà été aménagés dans le centre-ville)
Les zones urbaines stratégiques de New York comme Central Park, Brooklyn, le Bronx et le Queens devraient être les premières à bénéficier du service. Aux États-Unis, plusieurs autres villes se sont déjà dotées d’un tel système, dont Washington avec son SmartBike, la ville de Denver, Minneapolis ou Boston. À San Francisco, le concept devrait se matérialiser l’an prochain.
Source : France Amérique / Innov’In The City