C’est le bilan dressé par l’INSE qui a dévoilé, hier, une étude consacrée au maillage urbain du territoire français.
A peine plus d’un mois après la promulgation du texte de réforme des Collectivités Territoriales, l’Institut distingue pour 2006, douze « Aires Métropolitaines » : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Nice, Strasbourg, Rennes, Montpellier et Grenoble. Chacune de ces « Métropoles » possède une population supérieure à 500 000 habitants et accueille plus de 20 000 cadres dans cinq des fonctions dites « métropolitaines » : conception-recherche, commerce inter-entreprises, gestion, cultures-loisirs et prestations intellectuelles.
D’autre part, l’INSE distingue 29 Grandes Aires Urbaines qui accueillent plus de 200 000 habitants mais regroupent moins de 20 000 cadres occupés à ces fonctions métropolitaines. Celles-ci représentent environ 20% de la population et de l’emploi en France.
Si cette étude met en évidence par le biais des « déplacements domicile-travail », l’émergence de réseaux entre ces différentes aires urbaines, elle pointe aussi du doigt, le rôle encore trop prépondérant de « l’aimant » parisien. Au total, 260 000 actifs résident dans un des 41 pôles urbains (Métropoles + Grande Aires Urbaines) et travaillent dans un autre. Parmi eux, 70 000 résident dans une grande ville de province et exercent leur activité professionnelle dans l’agglomération parisienne. A l’opposé, chacun des 40 autres pôles urbains ne capte en moyenne que 6 500 actifs.
Source : Les Echos / Localtis