Eollys refait surface !
La décision du tribunal de commerce Paris, cassant l’engagement qui liait la ville de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) à un cheikh saoudien, a relancé le projet Eollys.
Les porteurs du projet peuvent dors et déjà se mettre à la recherche de nouveaux investisseurs, « La Ville de Levallois et le groupe Semarelp (société d’économie mixte de Levallois-Perret, ndlr) ont retrouvé l’intégralité de leurs droits pour mener à bien l’opération des Tours de Levallois », a précisé la municipalité dans un communiqué.
Pour rappel, en juin 2008, Mohamed bin Issa al-Jaber avait acheté les droits à construire (240 millions d’euros) des Tours Eollys, hautes de 164 mètres, qui devaient être livrés en 2012. Suivent alors, plusieurs retards de paiements, le cheikh saoudien, étant plutôt réticent à l’idée de sortir son chéquier… La mairie de Levallois, dirigée par Patrick Balkany, décide de saisir la justice pour faire annuler l’opération.
Aujourd’hui, le projet refait surface, les deux Tours de 40 étages (125 000 m²) doivent abriter 82 000 m² de bureaux, un hôtel luxueux (16 étages) de plus de 400 chambres, 40 boutiques haut de gamme et un restaurant gastronomique.
Source : Batiactu
1 Discussion
Un cheikh saisi par le fisc
Le Point.fr – Publié le 16/02/2012 à 15:14
Mohamed Bin Issa al-Jaber avait été choisi par Balkany pour construire des tours de plus 150 mètres à Levallois.
Le cheikh saoudien Mohamed Bin Issa al-Jaber, qui s’est fait connaître en s’alliant à Patrick Balkany dans le projet pharaonique de tours jumelles de 40 étages et de 164 m de haut dominant la Seine à Levallois, a quelques soucis avec le fisc. Le Trésor public lui réclame des dettes fiscales et sociales. Pour se payer, l’administration a débarqué au beau milieu d’un de ses hôtels, Amarante à Cannes, pour en saisir les meubles et les faire vendre aux enchères. Le milliardaire possède près d’une trentaine d’hôtels en France.
Une enquête sur la situation financière de JJW, son entreprise, a été diligentée par le tribunal de commerce de Paris. Contactés par téléphone, JJW France et maître Ardavan Amir Aslani, avocat des principaux créanciers, se sont refusés à tout commentaire.
C’est sans doute en raison de ses déboires que les investissements à Levallois ont capoté. En juin 2008, Mohamed Bin Issa al-Jaber avait acheté 240 millions d’euros les droits à construire ces futurs immeubles qui devaient être livrés en 2012, selon La Gazette des communes. Accumulant les retards de paiement, le cheikh saoudien a été débarqué par Balkany, qui l’avait pourtant choisi trois ans auparavant.
Et vendredi dernier, le tribunal de commerce de Paris a condamné le magnat saoudien à payer 20 millions de dommages et intérêts à la ville.
Par Aziz Zemouri