Un pont permettant de traverser le lac pour désengorger le centre-ville et l’autoroute de contournement ? Une idée déjà évoquée en 1985 qui refait surface aujourd’hui ! A l’époque, 65% des genevois étaient favorables à la réalisation d’un pont.
Mark Muller, président du Conseil d’Etat en charge du département des Constructions, présentait ce lundi, les études de faisabilités du projet de construction de traversée du lac Léman. A l’horizon 2030, une route nationale pourrait ainsi relier le Vengeron (rive droite) et le nord de la réserve de la Pointe-à-la-Bise (rive gauche) en achevant un raccordement au réseau routier et/ou autoroutier suisse et français.
D’après les simulations du Conseil d’Etat, la traversée pourrait permettre de réduire le trafic 30% sur les principaux axes du centre-ville et de 12% sur l’autoroute de contournement. Le gain de temps pour rallier les deux rives est estimé à 35%.
Des arguments qui devront convaincre l’Office fédéral des routes, qui a pour l’heure retenu un projet d’élargissement de l’autoroute de contournement actuelle.
Autre interrogation : Est-il préférable de réaliser un « tunnel sous lacustre » ou bien un pont ? d’un point de vue financier, le coût de réalisation de l’ouvrage oscille entre 2,4 et 2,8 milliards d’euros incluant dans les deux cas la réalisation d’un tunnel sous Choulex permettant de préserver la plaine de la Seymaz.
Affaire à suivre !