Le tribunal administratif de Grenoble vient d’annuler la révision simplifiée du Plan Local d’Urbanisme qui concernait le secteur de la Presqu’île.
Une victoire judiciaire pour l’association Ades, (Association pour la démocratie, l’écologie et la solidarité) qui avait déposé un recours en octobre 2009, alors que la révision avait été votée par la municipalité, sans le soutien des écologistes. Les militants dénoncent le choix fait par la municipalité, de se passer d’une révision générale du PLU, en dépit de l’ampleur du projet de réaménagement, étalé sur 830 000 m² et échelonné jusqu’en 2033. « les Grenoblois vont enfin pouvoir donner leur avis sur ce projet d’urbanisme majeur, pour lequel la ville s’était octroyé le droit de violer les règles d’urbanisme en vigueur, » indique Vincent Comparat, membre de l’Ades.
Outre cette révision globale du PLU, la mairie devra revoir sa copie sur la réalisation de la ZAC et sur la convention foncière, qui permettait à un comité technique de décider seul des échanges de terrains entre la ville et les partenaires privés du projet…
La municipalité déplore cette décision qui entraîne un report des opérations de logements prévues sur la Presqu’île, tout en soulignant « le manquement à l’intérêt général et à la solidarité. » Cette dernière se réserve le droit de faire appel.
Affaire à suivre !