Crédits bancaires et collectivités : ça coince
C’est un chiffre dévoilé par la banque franco-belge Dexia qui n’est pas vraiment de bon augure pour les collectivités locales : 5 millards d’euros de demandes de financements formulées par les collectivités ne seront pas acceptées par les banques cette année…
En plein cœur du cyclone qui secoue actuellement la sphère financière, les établissements bancaires ont en effet décidé de limiter leur crédits aux collectivités comme c’est d’ailleurs déjà le cas pour les entreprises. Si ce phénomène existe déjà depuis plusieurs mois, il semble avoir empiré ces dernières semaines, puisqu’il se généralise désormais à l’ensemble des collectivités, quelque soit leur taille et qu’elles présentent, ou non un profil à risque. Les volumes de crédits proposés par les banques sont de plus en plus faibles, ce qui oblige les collectivités à avoir recours à plusieurs établissements pour atteindre la somme désirée. S’ajoutent à ces mesures, des pénalités de remboursement anticipé sur des prêts à taux variables, et des commissions de mise en place ainsi qu’une raréfaction des crédits revolving…
Résultat: un grand nombre de chantiers prévus par les communes, départements et régions vont devoir être reportés, ou purement et simplement annulés… Adieu gymnase, crèches, école, piscine ou parking…
Une étude produite conjointement par l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF) et l’Association des Maires de France (AMF) sort le 20 septembre 2011 à ce sujet.
Source : RMC / La Gazette
1 Discussion
Dramatique et dommage, mais les banques (et même les collectivités) doivent réapprendre à fonctionner de manière raisonnée.
On sait maintenant qu’il ne suffit pas d’insuffler continuellement de l’argent dans le système pour qu’il continue de vivre. (exemple de la Grèce, et?)
L’état, les collectivités, les sociétés privés doivent fonctionner tel un père de famille responsable.