Stockholm veut sa piste de Ski Indoor
Après Dubaï, Stockholm ? La plus grande piste de Ski Indoor du monde, pourrait finalement voir le jour en plein cœur des vastes forêts qui bordent la capitale Suédoise.
Skipark 360° n’est autre qu’une structure artificielle offrant un dénivelé de 160 mètres, qui lui permettrait notamment de répondre aux exigences des organisateurs de la Coupe du Monde de Ski. Outre la piste principale, le complexe devrait également accueillir un circuit de Ski de Fond, une arène pour Hockey sur Glace, un Snow-Park ainsi qu’un complexe hôtelier.
Si la piste de Ski Indoor de Dubaï se distingue par sa gourmandise en consommation d’énergie, Skipark 360° se veut écologique, et fonctionnera essentiellement grâce aux énergies renouvelables pour devenir la station de ski la plus « verte » du monde. D’une hauteur de 135 mètres, la structure artificielle imaginée par l’Agence d’Architecture Danoise C. F. Møller, sera située sur le territoire de la commune de Balsta, à environ 45 minutes du centre de Stockholm et à proximité d’un aéroport régional et d’une autoroute pour que les visiteurs puissent y accéder facilement.
Au total, c’est donc 70 000 m² qui seront dédiés aux sports d’hiver, même si l’attraction principale devrait rester la piste de ski alpin de 700 mètres de long. Au final, la seule chose qui manquera à ce gigantesque complexe, c’est de la bonne poudreuse bien fraiche ! La construction devrait débuter en 2013 ou 2014, pour ouvrir deux ans plus tard et accueillir 550 000 visiteurs chaque année.
5 Commentaires
Peut-être que c’est un peu oser de construire une piste de ski indoor dans un pays NORDIQUE
Les stations suédoises sont quand même pas très proches de Stockholm, car situées bien plus au nord 😉 donc ça peut se comprendre. Il faut par exemple 7h30 de route pour se rendre à Are depuis la capitale ! ^^
Même si le projet est alléchant, c’est de la folie cela va dénaturer le paysage et puis est-elle vraiment écologique?
« c’est de la folie cela va dénaturer le paysage »
Je me fait la même réflexion en observant la vue générale et j’en arrive même a me demander si il n’y a pas une forme de compétition pour faire un trou dans la carte postale (comprendre par là laisser le maximum de trace dans le paysage).
Ensuite mais c’est une autre histoire, je serais curieux de connaitre le coût de déconstruction quand dans un siècle ou deux les structures ne seront plu viables. C’est pas franchement le genre d’édifice qu’on peut laisser « mourir » dans son coin sans trop de risque. Et là la notion « d’écologie » me fait sourire.