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Le cœur du rugby français en… Ile-de-France

La Fédération Française de Rugby (FFR) se prépare à posséder son propre stade et de nombreux candidats se sont bousculés au portillon, et seules 6 candidatures ont été retenues :

Si l’on parle beaucoup du site de Thiais-Orly, qui devrait à terme bénéficier de la gare SNCF de l’aéroport d’Orly et du prolongement de la ligne 14 du métro, le choix ne devrait pas intervenir avant juin 2012.

Etonnement, toutes les villes candidates se situent en Ile-de-France. Loin des terres ancestrales de l’Ovalie française.

L’enceinte sportive pourra accueillir près de 82 000 spectateurs, soit un peu plus que le Stade de France et autant que Twickenham en Angleterre. Un toit rétractable couvrira la pelouse, rétractable elle aussi, ce qui signifie que l’image du rugbyman couverts de boue ne sera plus qu’un lointain souvenir.

Cette enceinte sportive devrait accueillir les matchs du XV de France (2 à 3 matchs du Tournoi des 6 Nations, 3 tests matchs de la tournée d’automne), la finale du Top 14 et quelques autres évènements sportifs et culturels.

Match du XV de France au Stade de France © Laurent Theillet

Petit hic autour de ce stade : le choix du site.

Si l’enjeu économique pour la FFR est important, ainsi que pour le futur site choisi, l’Ile-de-France va encore bénéficier d’un équipement national à vocation internationale.

Implanter le stade au cœur du terroir rugbystique aurait été un signe fort, et une ville comme Toulouse aurait pu accueillir le futur temple du rugby français. Bien qu’un stade de 82 000 places pour la ville rose semble trop grand pour la ville rose.

Alors que l’importance de la préservation de l’identité urbaine d’une ville est reconnue de plus en plus, l’identité culturelle d’un stade grâce au public qui s’y rend et aux personnes qui le font vivre reste à faire.

La perspective économique pour le futur site d’accueil est séduisante (développement de l’activité économique, créations d’emplois, …) et cela sera bien pour ce territoire pour cette seule et unique raison.

Tant mieux pour les gagnants, tant pis pour le rugby.

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