Hermitage Plaza : programme maintenu
Le projet de Tours Jumelles à la Défense continu de susciter la polémique, le Tribunal de grande instance de Nanterre a rendu jeudi dernier, une décision interdisant toutes les démolitions sur le chantier. Pourtant, le promoteur Hermitage, filiale française du groupe russe Mirax, reste fidèle au programme initial, et espère toujours un lancement des travaux pour la fin de l’année. « Le lancement des travaux du projet Hermitage Plaza n’est ni suspendu, ni retardé » indique celui-ci dans un communiqué.
Notre précédant article, datant du 09/09/2011 en est bien la preuve, ces deux tours de 320 mètres n’ont pas fini de faire couler de l’encre… Vous avez d’ailleurs été nombreux à réagir dans les commentaires. Le dernier en date, (posté par « Défensien ») revient justement sur cette décision du TGI. En effet, le groupe Hermitage, dans sa précipitation aurait tout simplement oublié d’obtenir l’accord de l’Association syndicale libre (ASL) Les Damiers-Courbevoie, qui rassemble les propriétaires et copropriétaires des immeubles riverains… « Nous ne sommes pas hostiles au projet, mais nous souhaitons qu’il se fasse dans la concertation, soit en repensant le mode de fonctionnement du quartier, soit en trouvant une compensation financière », explique Thomas Gicquel, membre du conseil syndical du Damier Champagne.
Ces derniers ont donc saisi le TGI, le 26 juillet dernier, inquiets notamment d’une « hausse considérable des coûts de fonctionnement des équipements collectifs », jusque-là partagés par tous, qu’entraîneraient le chantier pour les habitants restants. Le TGI de Nanterre a ainsi reconnu que si le projet se réalisait dans sa forme actuelle, les charges fixes et le chauffage augmenteraient de 140 000 € environ, tandis que le budget sécurité s’élèverait à 1,9 M€ supplémentaires.
De son côté, le promoteur russe indique avoir fait des propositions aux copropriétaires, qui doivent être validées par des études complémentaires. « La procédure initiée par les copropriétaires est légitime pour la préservation de leurs intérêts et n’avait pour objet qu’une mesure conservatoire », estime Hermitage, qui ajoute que cette procédure « purement technique » ne remet pas en cause les accords qui seront finalisés après l’aval de l’Epadesa.
Source : Batiactu / Le Nouvel Observateur
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