Le temps des polémiques semble bien révolu sur le chantier du Musée des Confluence, qui sort peu à peu de terre plus de 20 ans après le lancement du projet, en 1990.
Baptisé « Cristal – Nuage » par ses concepteurs, cet ouvrage monumental, fait de verre, de béton et de métal marquera l’entrée Sud de la Capitale des Gaules, à la Confluence entre la Saône et le Rhône dès son ouverture, prévue pour le printemps 2014.
En 2001, l’Agence d’Architectes autrichienne Coop-Himmelblau remportait le concours grâce à son projet futuriste, associant une grande verrière de plus de 35 mètres de haut, à une structure enveloppée par 17 000 plaques d’inox.
Interrompus à plusieurs reprises depuis 2006, et suspendus en 2008, les travaux ont finalement redémarré en 2010, après une reprise du chantier par le groupe de BTP Vinci. Estimés à 60 millions d’euros en 2001, les travaux avoisinent aujourd’hui les 200 millions d’euros, selon le Conseil Général du Rhône… Le bâtiment d’une surface de 22 000 m² qui présentera à la fois des collections d’Histoires Naturelles et de sciences et techniques, offrira également deux auditoriums, des salles de restaurant, et un jardin le long des berges de la Saône et du Rhône.
Pas moins de 100 personnes travaillent quotidiennement sur le chantier, pour assembler le squelette métallique du musée, sur son socle de béton. Notons qu’à son ouverture, en 2014, le musée sera totalement dépourvu de parking, en revanche, le tramway, dont une ligne est prolongée, s’arrêtera juste devant avant de traverser le Rhône sur le nouveau pont Raymond Barre.