A quelques mois de l’ouverture des 30èmes Olympiades à Londres, la Tour emblématique qui surplombe le Village Olympique est loin de faire l’unanimité…
« Gigantesque Gribouillis » , « Contorsion Mutante » ou encore « Folie de Boris » sont autant de qualificatifs utilisés par les observateurs de la presse britannique et témoignant d’une profonde désaffection pour l’œuvre de l’artiste d’origine indienne : Anish Kapoor.
L’édifice jouxtant le Stade Olympique dans le secteur de Stratfort, à l’est de la Ville, offrira pourtant aux visiteurs une vue imprenable sur La City du haut de ses 120 mètres de haut.
1 400 tonnes d’acier et quelques 23 millions d’euros ont été nécessaires pour venir à bout de la structure, dont la réalisation avait été impulsée à l’époque par le maire de la capitale Boris Johnson. Cette Tour au design torturé devrait conserver son rôle d’attraction touristique après les Jeux Olympiques, grâce au restaurant panoramique présent à son sommet et accessible par ascenseur. The Telegraph table d’ailleurs sur une parfaite intégration de l’édifice dans le patrimoine culturel de la capitale après l’évènement de cet été.
Les plus rancuniers y verront un juste retour de bâton pour ce qui aurait pu constituer un véritable pied de nez à la Tour Eiffel, Paris ayant été la grande rivale de Londres pour l’accueil des Jeux. Anish Kapoor a confirmé lui-même s’être inspiré de la Dame de fer pour la conception de sa Tour Orbit, rapporte Le Guardian « Je viens de lire toutes les critiques qu’avaient reçu la tour Eiffel lors de son ouverture au public », a-t-il déclaré. Mais si à l’époque « elle a été taxée d’objet le plus atrocement laid, on n’y pense plus à l’heure actuelle », ajoute l’artiste…