C’est un phénomène assez rare qui s’est produit mardi soir, au cœur de la « Big Apple » : aux dernières lueurs de la journée, les rayons du soleils, parfaitement alignés sur le tracé des rues, selon un axe est-ouest, ont illuminé le bitume et les façades des gratte-ciel new-yorkais.
Partiellement visible depuis mardi, ce phénomène qui se produit quatre fois par an à Manhattan (avant et après les solstices) a été surnommé « Manhattanhenge », en référence aux mégalithes de Stonehenge situés dans le sud de l’Angleterre. En effet, durant le solstice d’été et d’hiver, le soleil traverse, selon un axe central, les cercles de pierres qui composent ce site exceptionnel. Pour l’astrophysicien Neil deGrasse Tyson, le phénomène new-yorkais « est peut-être unique au monde. » « Toute ville dont les rues sont quadrillées peuvent connaître des crépuscule où le soleil s’alignent parfaitement avec le tracé des rues. Mais si vous regardez plus dans le détail, très peu de villes s’y prêtent vraiment », poursuit ce-dernier.
En 2011, le phénomène « Manhattanhenge » s’était produit une première fois le 30 mai, puis le 13 juillet, et cet hiver, autour du 5 décembre et du 8 janvier même si les conditions météorologiques hivernales ne facilitent pas son observation.
Pour observer le phénomène dans les meilleures conditions, DeGrasse Tyson recommande de se positionner, le plus possible, à l’est de Manhattan. Les 14ème, 23ème, 34ème et 42ème rues offrent d’incroyables perspectives sur l’Empire State building et la tour Chrysler.
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