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Clément Blanchet, directeur de projet et fondateur de la structure française d’OMA.

LabCity par OMA : l’interview intégrale de Clément Blanchet en version texte

Propos recueillis par Bruno Morleo, avec la participation de toute l’équipe d’UrbaNews.fr : Pierre Tardy, Jérémy Berdou, Edouard Malsch, Josselin Thonnelier et Patrick Guyennon.

En juillet dernier, L’Ecole Centrale Paris et l’Etablissement Public Paris-Saclay avaient désigné l’agence d’architecture néerlandaise OMA (Office of Metropolitan Architecture) comme lauréate du concours mixte d’architecture et d’urbanisme pour l’implantation de l’Ecole Centrale Paris sur le campus Paris-Saclay (Essonne). OMA dévoile aujourd’hui son concept de LabCity.

Clément Blanchet, directeur de projet et fondateur de la structure française d’OMA.

Clément Blanchet, directeur de projet et fondateur de la structure française d’OMA.

Nous avons eu la chance de rencontrer Clément Blanchet, directeur de projet et fondateur de la structure française d’OMA, afin qu’il nous explique les tenants et aboutissants de ce projet tout-à-fait passionnant.

Interview écrite

UrbaNews.fr : Clément Blanchet, bonjour ! Présentez-vous pour nos lecteurs, comme si nous nous étions rencontrés en soirée

Clément Blanchet : C’est une question assez complexe, je réponds toujours que je suis un architecte mutant, hybride, qui travaille dans plusieurs pays, avec 2 pays dédiés : la France et la Hollande. C’est-à-dire que j’élabore plus une réponse dédié au temps que je passe dans les pays et aux projets auxquels je m’intéresse. Je suis un architecte hybride peut-être.

Cette distance avec la France me permet du coup d’imaginer une meilleure objectivité à ma culture. Quand j’ai commencé chez OMA, il y a neuf ans, il y avait une grande illusion avec la France. Avec le Grand Palais d’Euralille, la France n’a forcément pas bien compris notre manière de faire la ville. Notamment depuis le manifeste « Fuck the context« , réellement incompris en France… or il n’était absolument pas question de dénier le contexte mais, au contraire, par la grandeur et l’échelle d’un bâtiment, que le projet et son avenir définisse leur propre contexte.

UN : Ce serait presque pervers de vous demander de nous parler du contexte dans lequel s’insère le projet d’Ecole Centrale. Après tout, Fuck the Context et on verra bien par le projet ce qu’y se trame et ce qu’y tramera. Mais qu’à cela ne tienne, quelles sont les contraintes du territoire de Saclay aujourd’hui ? 

CB : Pour parler des contraintes, le problème c’est qu’il n’y avait pas de contraintes… Dans le cahier des charges et pour le concours, on nous a dit « sur le contour rouge qui est là faites-nous un projet où vous devez inclure 1 000 logements étudiants, des commerces, des hôtels d’entreprises… » La véritable question c’était : « comment insérer cette école dans un contexte relativement desserré « . On a ainsi étudié tous les critères géographiques, démographiques, culturels, artistiques, politiques… A la fin, il s’agit uniquement de trouver une solution idéale. Nous avons regardé toutes les formes urbaines qui pouvaient être imaginées : la ligne, l’étalement, la trajectoire dite traditionnelle d’une école. Finalement, nous nous sommes tournés vers le territoire disponible et nous avons cherché à l’occuper de manière optimale.

Il n’était absolument pas question de dénier le contexte mais, au contraire, que le projet et son avenir définissent leur propre contexte

UN : Oui, on a eu cette impression que vos variables de forçage étaient plutôt liées au problème de foncier disponible, mais du coup comment avez-vous pensé le projet au regard des champs agricoles, très prégnants sur le territoire de Saclay ? 

CB : Il a fallu trouver des limites franches avec la nature, pour inventer un système compact, écologique, mutable, hybride et qui crée finalement cette agitation que le cahier des charges demandait. Mais le l’originalité du projet, c’est finalement d’avoir du inventer une véritable ville composée de laboratoire. On s’est posé la question : comment favoriser la compacité ? Nous avons regardé quelles étaient les dispositions classiques et donc j’ai imaginé que la ville pouvait être un support radical dans sa définition… C’est là qu’intervient la trame élaborée par nos soins, qui permet d’éliminer la notion de bâtiment indépendant par rapport au contexte existant.

UN : On ne connaissait pas la commande de départ, peut-être pourriez-vous nous donner quelques détails dessus, et surtout comment OMA s’est-il démarqué des autres pour remporter le concours ?

CB : Saclay est un territoire très courageux, dans le sens où rien n’existe aujourd’hui et qu’il est mis en place par une spéculation à double orientation. D’une part, vers le Grand Paris, avec une dépendance à la grande infrastructure qui va supporter le développement de Saclay, mais aussi vers les caractéristiques d’un territoire insulaire où on imagine finalement beaucoup d’identités indépendantes. La question a été de savoir comment construire de la ville à partir d’une école d’ingénieur sur un territoire existant, sans forcément avoir eu la chance de penser que ce territoire pouvait un jour devenir une ville. Donc il y a un travail qui a été réalisé avec Michel Desvigne, Xaveer De Geyter et Floris Alkemade sur la manière de tisser un lien d’espace public entre ce regroupement de grandes écoles.

Finalement, Paris-Saclay c’est notre petite Silicon Valley, le projet de l’École Centrale c’est une très grande odyssée, parce qu’il était initialement au cœur de Paris et qu’il est venu s’implanter un petit peu plus loin. On a essayé de s’inspirer d’une méthode itérative sur le passé avec la vraie nécessité d’inventer un système. Du coup nous avons essayé de travailler sur la base d’une trame urbaine simple venant englober ou phagocyter toute les insularités du territoire. On ne voulait absolument pas avoir un bâtiment introverti, mais plutôt ouvert et transparent.

UN : Pouvez-vous nous expliquer le rôle de l’École Centrale dans le projet ?

CB : Il y a à l’origine du projet la volonté de créer une trame structurelle fixe. L’École Centrale, c’est une plate-forme qui autorise le passage des différents flux, autour de laquelle seuls les laboratoires peuvent se développer.

Qu’est-ce que l’hybridation ? Que signifie la sérendipité ? J’ai essayé de lister un certain nombre de données afin de générer une architecture optimale. Ce que je trouve intéressant dans le projet, c’est qu’il n’a pas de forme et qu’il ne cherchera jamais à en être une. L’École s’adaptera. Il ne faut absolument pas imaginer ce bâtiment comme une cloche hermétique.

UN : Les flux dont vous parlez, de quelle manière vont-ils s’organiser ?

CB : Nous avons orienté, à partir de la sortie du métro, une diagonale qui vient traverser l’École Centrale pour connecter SupÉlec. Sur le chemin se trouve le Carré des Sciences, une grande place qui vient réunifier l’ENS Cachan, l’École Centrale et SupÉlec. Cela favorise, je dirais même, oblige, un partage des connaissances.

Notre objectif était d’éviter d’avoir un compartimentage des différentes écoles et services dans le but de produire une forme de congestion organisée. Un désordre créatif permettant aux étudiants de ne pas être enclavés dans une connaissance unique. J’ai cette forte conviction qu’en ouvrant la vanne au désordre, on autorise la création, ainsi que sa régulation !

L’Ecole Centrale permet à l’étudiant de s’épanouir par un bonheur soucieux, vigilant car toujours en relation avec son travail.

UN : Mais comment alors penser la programmation pour satisfaire les attentes festives bien spécifiques des étudiants ?

CB : Le projet que nous avons imaginé s’illustre par son caractère libertaire, en adéquation avec l’âme Centralienne, qui ne m’est pas inconnue. Le projet répond à une identité forte, reconnue, est parfois même assez classique, mais se caractérise par la création d’espaces informels de travail, d’intimité, collectifs ou semi-collectifs, privés ou publics, qui autorisent des digressions positives. Le bloc central, synonyme d’échanges et de partage, offrira un épanouissement jamais complètement déconnecté du travail.

UN : Racontez-nous l’histoire de ce nouvel étudiant qui fait face à ce désordre. 

CB : Ce projet est pédagogique avant tout et est organisé en deux étapes.

La première est la Maîtrise d’Ouvrage Publique (MOP), qui correspond à 40 000 m². Durant cette phase, j’ai souhaité créer un forum, une centralité à partir de laquelle la connaissance se diffuse. Cet espace central accueille les étudiants de première année et leur permet de visualiser spatialement le parcours qui s’offre à eux. En effet, plus on s’éloigne de ce bloc central, plus le niveau d’étude est élevé, jusqu’à aboutir aux laboratoires périphériques. Il y a une véritable relation entre le projet pédagogique et le projet architectural, chacun apportant une continuité et un parcours cohérent aux étudiants.

La seconde étape est celle du Partenariat Public-Privé (PPP). Cette étape correspond au lien qui sera créé avec le monde de l’entreprise, qui sera une vitrine pour des acteurs français et internationaux.

L’école que nous avons conçu autorise un certain nombre de configurations, l’étudiant aura nécessité à trouver son cœur, qui correspond au bloc central, synonyme de lieu d’échanges et de partage qui devrait lui apporter le bonheur nécessaire à son épanouissement. Notre projet colle ainsi à la notion de « désordre créatif« , c’est à dire permettre un désordre dans l’objectif d’une auto-régulation extrêmement positive et bénéfique.

UN : Vous n’avez pas évoqué le terme : “Labcity”, vous avez expliqué le concept et la stratégie globale, sans jamais utiliser le mot… 

CB : Pour moi, Labcity c’est peut-être un “titre” qui marque le projet. Le terme m’est venu après un constat : c’est vrai qu’on fait de la ville à partir du laboratoire, et on fait du laboratoire à partir de la ville. On fait de l’architecture à partir de l’urbanisme et on fait de l’urbanisme à partir de l’architecture. Et inversement avec le programme pédagogique. Il y a un certaine symbiose qu’on peut identifier par ce plan où, justement, on a voulu éviter la représentation trop sectorielle et imaginer plutôt un champ unique. C’est le seul moyen de faire la ville dans un tel territoire et la masse critique de l’École Centrale était tellement forte que l’idée de faire une ville à partir de laboratoires semblait bien convenir à l’image, au moins, du projet Centrale. Le reste, c’est une autre histoire.

UN : Finalement, vous créez une plate-forme des possibles, un peu comme si vous créiez une plate-forme numérique sur laquelle il est possible d’y installer un large panel d’applications.

CB : Absolument, c’est une bonne référence pour moi. Pour gagner ce concours, j’ai dû être extrêmement méthodique à la traduction et à la transgression du programme scientifique pour arriver à autoriser une flexibilité.

Finalement, je n’ai rien inventé, je n’ai fait que traduire le cahier des charges. J’ai essayé de lister un certain nombre de données qui ont générées une architecture optimale et une infrastructure tridimensionnelle  dans le sens où la seule chose qui soit pérenne dans le bâtiment c’est la structure. Cette structure, qui est vide et qui autorise les flux à passer, autour de laquelle seuls les laboratoires peuvent se développer.

Ici, à Centrale, on a plus conçu un squelette générique qui permet une spécificité via le contrôle de ses usagers. Une réelle plateforme des possibles.

UN : Lorsque l’on regarde le plan, on a l’impression que l’école compte énormément sur l’arrivée du métro du Grand Paris. Que se passera-t-il si l’on imagine un scénario dramatique et que le tronçon qui doit relier le plateau de Saclay ne se réalise pas, avez-vous pensé à des solutions alternatives ? (Cf. « Le Grand Paris menacé de coup d’arrêt » dans la Revue de Presse)

CB : Bien évidemment nous sommes tout à fait conscient de ce risque, toutefois, le plateau ne se limite pas à l’école centrale, il s’agit d’un véritable campus, incluant plusieurs entités, et destiné à accueillir de nombreux élèves, donc une certaine masse critique, qui démontrera dans le temps, la nécessité naturelle à ce qu’une infrastructure conséquente vienne desservir le plateau. Quitte à mettre en place une desserte progressive. Des navettes à forte fréquence dans un premier temps puis le métro du Grand Paris par la suite…

UN : Quid de la voiture dans tout ça ?

CB : Tout est mis en œuvre pour ne pas retomber dans les travers du passé… On créé ici une véritable ville nouvelle ou plutôt une nouvelle ville, expression peut-être moins traumatisante. Tous les acteurs ont aujourd’hui acquis une certaine maturité, les urbanistes en charge du développement ont désormais la capacité de prévenir un drame à ce niveau là. Architectes ou urbanistes, nous faisons tous face à cette problématique quand il s’agit de créer ou de spéculer sur un territoire. Il faut être courageux, et notre projet est courageux ! Il faut être vigilant et autoritaire avec cette problématique de l’automobile, l’aménageur doit ainsi définir des actions fortes et structurantes.

UN : Qu’en est-il des liens avec les autres « clusters » parisiens ?

CB : Peut-être que des liens naturels se feront, mais l’opération Paris-Saclay reste pionnière et assez unique dans sa démarche, il y a une certaine honnêteté dans ce projet, c’est-à-dire que les termes « vert« , « durable« , « éco » ne sont pas vraiment mis en avant… Du coup la conception du projet s’en ai enrichit vers des caractéristiques vraiment pérennes et durable. Il s’agit d’initier un bon sens dans la démarche écologique, et non pas de se l’imposer par des innombrables contraintes réglementaires.

Saclay pourrait bien devenir un label, on fera du Saclay plus tard, en tout cas je l’espère !

UN : On parle de ville nouvelle ou de nouvelle ville si vous préférez, conçue dès à présent mais qui devrait sortir de terre d’ici plusieurs années, que pensez-vous des usages numériques  innovants ? Quel peut-être leur apport dans votre projet ?

CB : Nous avons effectivement envisagé toutes sortes d’applications technologiques intervenant notamment pour se localiser dans le campus, en utilisant son téléphone en interaction avec des bornes numériques etc. Bref, peut-être que le prochain Facebook émergera du nouveau campus Paris-Saclay !

UN : Détaillez-nous un peu les principaux aspects techniques du bâtiment, quelles ont été les principales innovations apportées ?  

CB : Il ne faut absolument pas imaginer ce bâtiment comme une « cloche hermétique ». Nous avons imaginé une structure extérieure en composés ETFE [Ethylene TetraFluoroethylene, voir des références ici, ou ] au niveau du toit et qui vient contrôler les caractéristiques de confort thermique mais aussi d’ensoleillement [cf. diaporama « aspects techniques »].

Il faut imaginer que par cette première enveloppe, le projet crée un certain nombre de climats, du micro-climat au macro-climat. D’un point de vue conceptuel, concernant la stratégie environnementale, il a été initié un système de ventilation naturelle pour que cette grande halle puisse respirer. Pendant les périodes d’hiver ou d’été, on pourra au mieux contrôler l’intérieur et le confort général du bâtiment. Cette première couche entre l’intérieur et l’extérieur, nous a permis d’optimiser à la fois économiquement et sur des solutions techniques les coûts des laboratoires et les coûts des programmes à l’intérieur. Le coût des différents usages à l’intérieur est modéré de par le fait qu’il y a une première enveloppe qui protège l’ensemble.

Le projet est extrêmement organisé mais en même temps valide à l’idée qu’il puisse y avoir des courts-circuits.

UN : Donc le toit dispose de larges ouvertures à la lumière naturelle ?

CB : En fait, il est organisé autour d’une trame structurelle sur laquelle s’ajoute un certain nombre de coussins en ETFE. C’est quelque part extrêmement organisé mais en même temps extrêmement générique tout en étant valide à l’idée qu’il puisse y avoir des courts-circuits.

UN : Pourquoi ce projet se démarque-t-il des autres projets d’OMA ?

CB : Seul le temps nous le dira… Pour moi ce qui est important dans ce que nous avons conçu, c’est l’aboutissement d’une méthode et en même temps l’aboutissement d’une logique jamais adaptable.

Il y a des préalables à la réflexion programmatique, culturelle, architecturale, technique, mais derrière il n’y a aucune force de vouloir faire la même chose. Tous les choix que j’ai fait dans ma carrière ont toujours été identifiés par une exclusivité au programme et au projet.

UN : Du coup on se demande un peu quelles sont vos sources d’inspiration ?

CB : C’est une question difficile mais ce que je peux vous dire c’est que je refuse à l’idée de référence. Elle tue le projet. Je déteste être à jour dans le sens où révéler le projet c’est plutôt s’inspirer du passé et du futur, plutôt que du présent.

UN : Vous mentionnez être inspiré par des composants électroniques, pour ce concept. Et puis on s’est dit finalement qu’il y a un paradoxe : que se passe-t-il si tout à coup un des composants dysfonctionne ? 

CB : Je pense que l’énergie globale du bâtiment, sa masse critique, autorisera une structure hyperstatique quelque part dans sa composition. Je suis d’accord avec vous. Pour une carte mère, si un composant manque elle ne fonctionne plus. Mais pour un bâtiment on arrive bien à s’imaginer comment chaque composant / composition est remplaçable, recyclable et adaptable.

Le projet de l’Ecole Centrale, c’est pour moi une ouverture au projet français, prochaine étape d’une grande aventure…

UN : On en vient à la gestion du projet. Vous nous avez un peu révélé tout à l’heure la composition de l’équipe. Comment avez-vous choisi cette équipe ?

CB : Pour moi le projet se fait dans une forme de climat de confiance. C’est souvent lorsque l’ingénieur prend le rôle de l’architecte et inversement, que les projets sont bons. Il est fondamental que la pratique collective de l’architecture prédomine à l’idée même d’une architecture solitaire. Par exemple, je dis souvent que pour le projet de La Défense, ce ne sont plus les architectes qui doivent concevoir les tours mais les ingénieurs. Inversement, sous la dalle, ce ne sont plus aux ingénieurs d’y penser mais aux architectes. Cela changerait radicalement la donne.

C’est important de ne pas toujours travailler avec les mêmes personnes, de réévaluer du coup la connaissance et de ne pas tomber dans un piège du confort.

UN : Une question beaucoup moins drôle : le phasage et le calendrier, et le coût du projet ?

CB :  Le projet aujourd’hui, c’est 40 000 m² qui se fait pour la première partie du projet sous la loi MOP. L’autre partie du projet qui se fera de manière concomitante mais sous le cadre d’un autre architecte : 30 000 m². Et la partie première sera finalisée en 2016 avec un montant de travaux global autour de 85 millions d’euros pour la partie MOP.

UN : Ou en êtes-vous aujourd’hui ? Quelle est la communication autour projet ?

CB : Aujourd’hui est le premier jour de communication sur le projet. On dévoile l’ensemble. C’est pour moi une fabuleuse ouverture au territoire français. Je suis ravi de pouvoir contribuer à l’aménagement de 40 000 m² à proximité de Paris… Prochaine étape d’une grande aventure en France.

UN:  Merci Clément de nous avoir accordé ce moment privilégié ! Nous vous souhaitons une belle réussite pour ce nouveau projet, et à très vite sur UrbaNews.fr…

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Catégorie:Architecture, France
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L'auteur
Bruno Morleo

Rédacteur et associé / Diplômé en Master Génie Urbain, spécialité développement urbain durable - Chargé de mission Développement Durable au sein d'une collectivité territoriale.

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