Madrid propose la candidature la plus économique : seulement 3,9 milliards d’euros, avec l’utilisation majoritaire d’infrastructures existantes. Néanmoins, la candidature est plombée par la situation économique du pays qui, avec 26 % de chômage, peine à donner des gages de solidité financière.
Tokyo
Avec 6,3 milliards d’euros de budget, la candidature tokyoïte se veut raisonnable, mais high-tech. Réutilisant une partie des infrastructures créées pour les JO de 1964, la ville créerait une seconde zone olympique sur le front de mer. Malgré cela, l’ombre de Fukushima et plus globalement les risques environnementaux planent sur cette candidature.
Istanbul
Longtemps favorite, Istanbul se targue d’organiser les premiers JO dans une ville majoritairement musulmane, ainsi que les premiers à être organiser sur 2 continents en même temps, de part et d’autre du Bosphore. Le budget de 16,9 milliards d’euros est à la hauteur des ambitions, et de nombreuses infrastructures prévues dans le cadre des JO 2020 font aujourd’hui cruellement défaut aux 14 millions de stambouliotes. Mais les récentes manifestations et la violente répression contre les manifestants de la place Taksim ont fragilisé cette candidature.
Personnellement, je parie sur une victoire turque, qui concilie à la fois Europe et Asie, monde musulman et monde occidentale, pays développé et pays en développement. Difficile de laisser passer un tel symbole ! C’est aussi la seule candidature pour laquelle les Jeux Olympiques permettraient de réellement changer la ville…
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.