Quand la fonte des neiges offre des paysages inédits

L’écologie est une science qui permet l’étude des relations réciproques entre l’homme et son environnement moral, social et économique. Rien de plus beau, en somme. Il s’agit ici de révéler cette beauté, coupant court aux amalgames récurrents entre écologie et catastrophe naturelle, nous comparons rapidement le phénomène de la fonte des glaces dans un climat polaire et un climat continental.

Aux pôles, le constat est alarmant (augmentation du niveau des océans, fonte des glaces terrestres, modification des courants océaniques…) mais offre malgré tout de nombreuses perspectives d’évolution – surtout économique – comme l’ouverture de nouvelles routes maritimes au pôle Nord, un futur fournisseur mondial de gaz et de pétrole et le développement du tourisme… Autant de sujets qui mériteraient une chronique à part d’ailleurs (voir ici pour les curieux). En revanche, dans un climat océanique ou continental, la fonte des glaces, ou plus exactement la fonte des neiges, est un phénomène avant tout magnifique.

Récemment, Marc Henauer, photographe et plongeur autrichien, révèle un lac éphémère de la région de Styria en Autriche : le Grüner See (lac vert). Si l’hiver le site est une halte paysagère de randonnées, la fonte des glaciers du massif du Hochschwab au printemps le transforme en un lac. Autrement dit, un spot de plongée insolite, offrant une expérience hors du commun où la faune et la flore inédites se mêlent au mobilier et sentiers paysagers du parc. Regardez plutôt :

Le site en hiver :

Grüner See en hiver. Source : Christian Reichl sur Flickr

Et pour les curieux : allez donc jeter un œil au Google Maps ici.

Et si dans un futur proche le pôle Arctique se transformait en lac ?

En réalité, ce phénomène s’est déjà produit. Cette année, entre le 30 juin et le 25 juillet, le Pôle Nord s’est bel et bien transformé en lac. L’Arctique a vu ses températures monter entre 1 et 3°C, soit 5°C au-dessus des normales saisonnières. Conséquence : la glace et la neige présentes au point le plus septentrional de la planète ont fondu, créant un petit lac. Regardez plutôt :

D’ici là, libre à vous d’imaginer le pire ou le meilleur. Personnellement, j’opte pour mettre en avant les aspects joyeux d’une telle catastrophe… Finalement, ce n’est qu’une démonstration du caractère résilient de la nature.

Alors voilà, ce soir je célèbre la tradition anglo-saxonne et me déguise en écologue… Cet homme aux études extrêmement flippantes ! Happy  Halloween à tous sur UrbaNews !