L’ouverture d’un pont-passerelle, exclusivement dédié aux piétons marque une nouvelle étape vers le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel.
C’est le célèbre Architecte Autrichien Dietmar Feichtinger qui a conçu ce nouvel ouvrage, destiné à remplacer l’ancienne digue-route qui permettait de rejoindre le pied du célèbre Mont inscrit au patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1979.
Long de 760 mètres et large de 11 mètres, l’ouvrage métallique recouvert de bois de chêne a été achevé trois ans après le lancement de sa construction en 2011. Conçu pour rallier ce monument « naturel et culturel », le nouveau pont-passerelle se veut intégré au paysage et au plus près de l’eau. Ainsi, l’horizontalité parfaite du tablier lui permet de se fondre dans l’horizon. De même, l’optimisation de l’épaisseur des piliers, nécessaires au soutien de ce même tablier, s’inscrit dans la volonté de doter l’ouvrage d’une transparence maximale. Enfin, sa géométrie courbe embrasse la baie, accompagne le visiteur et offre de multiples perspectives sur le Mont-Saint-Michel.
Si cette nouvelle étape marque une avancée majeure vers le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, les travaux dans la baie ne sont pas finis pour autant : la réalisation de la large esplanade sur laquelle débouche le pont-passerelle doit être achevée fin septembre et conclura la construction du nouvel accès. Devrait suivre le début de la démolition de l’ancienne digue-route. Ce n’est qu’à l’été 2015, que ces gigantesques travaux, initiés en 2006 s’achèveront, après l’engloutissement d’un budget total de 230 millions d’euros, dont 184 millions d’investissements publics directs.
Une fois les travaux terminés, la mer devrait ceinturer le Mont près de la moitié de l’année. Et baigner le pied du rocher, recouvrant ainsi une partie de l’esplanade une vingtaine de jours par an.
Le Mont-Saint-Michel est l’un des sites touristiques les plus visités de France. Il accueille en moyenne 2,5 millions par an.