C’est une initiative des plus originales qui a été récemment mise en oeuvre à Londres pour sensibiliser à la pollution de l’air.
Ce sont, en effet, près de 500 000 européens qui meurent chaque année des conséquences de la pollution de l’air. Un phénomène qui demeure pourtant difficilement perceptible. Il est bien difficile de savoir à quel point l’air est pollué en regardant par la fenêtre ou en levant les yeux au ciel… Toutefois une exposition prolongée peut avoir un impact non négligeable sur notre santé et notre bien être au quotidien.
La société Plume Labs a développé une application baptisée Plume Air Report, qui aide les citadins à connaître le niveau de pollution en temps réel, grâce aux mesures fournies par des stations de suivi de la qualité de l’air.
L’application est disponible actuellement dans plus de 150 villes à travers le monde. (Cliquez pour accéder à la carte) En fonction du niveau de pollution mesuré, l’application indique également s’il est conseillé d’aller courir, de faire du vélo, de sortir avec ses enfants ou de manger à l’extérieur… Toutefois, grâce aux stations de suivi l’application ne récupère que des données de pollution à des endroits fixes… Mais qu’en est-il à l’échelle d’un quartier ? D’une rue ? Comment savoir ce que l’on respire, où que l’on soit ?
Pour répondre à ces interrogations, Plume Labs a équipé, en mars dernier, plusieurs pigeons londoniens d’un capteur de pollution qui mesure cette dernière en temps réel. La Pigeon Air Patrol permet ainsi de cartographier la pollution de Londres avec plus de précision. Chaque Londonien pouvait également solliciter le compte Twitter @PigeonAir pour connaître le degré de pollution exact de son quartier, et ce grâce à la position de chaque pigeon.
La campagne menée en partenariat avec l’agence de marketing digital DigitasLBi et Twitter UK, n’a malheureusement duré que 3 jours. Toutefois une campagne de crowdfunding menée en parallèle a permis a plus d’une centaine de londoniens de rejoindre les rangs de la nouvelle Air Patrol.
Les heureux élus qui ont pu se joindre à cet essai bêta recevront un capteur portable qui leur permettra de mesurer la pollution en temps réel et d’alimenter le Plume Air Report !