L’architecte londonien Peter Barber s’est lancé le défi de concevoir 365 modèles urbains dans le cadre d’un projet intitulé One Year 365 Cities.
Derrière ce projet inédit se cache un architecte ayant conçu de nombreux projets immobiliers à Londres, dans une recherche constante d’innovation. Peter Barber a notamment été inspiré par l’historien américain Lewis Mumford, fortement critique à l’égard de l’étalement urbain et décriant la structure des villes modernes comme étant partiellement responsable de nombreux problèmes sociaux, caractéristiques de notre société occidentale.
One Year 365 Cities – Peter Barber Architects
Pour Lewis Mumford, l’urbanisme contemporain n’a pas réussi à produire ne serait-ce qu’une simple esquisse d’un modèle de ville décente… Barber entend entend ainsi montrer qu’il est possible de faire mieux, et ce, en une dizaine de minutes, une fois par jour, pendant un an…
Depuis le 17 août, l’architecte dessine chaque jour un nouveau projet qu’il partage sur son compte Instagram One Year 365 Cities. Les modèles esquissés par Peter Barber questionnent la forme de nos villes contemporaines. Ils interrogent sur la diversités des usages et des situations urbaines.
One Year 365 Cities – Peter Barber Architects
A travers ce portfolio très varié, incluant par exemple, une ville imaginée au fond d’un ravin en Espagne, une petite coopérative agricole du Wilshire au Royaume-Uni, ou encore un village insulaire de pisciculteur situé dans l’estuaire de la Tamise, l’Architecte souhaite inciter les professionnels à entamer une réflexion profonde sur la nature de nos villes, sur la façon dont nous souhaiter produire et aménager l’espace.